Langue Française

Deux pensées à propos de la Liberté

Jan Nicolaas Kind – Brésil

Freedom

Première pensée : Un masque

Je porte une masque et je l'utilise non pas pour me protéger, mais pour la protection des autres. Je suis libre car maintenant je peux lire ou bien relire tous ces livres extraordinaires que j'avais à peine effleurés parce que je me disais que je n'avais pas de temps libre. Assurément, je suis libre, car j'ai conclu que la pandémie est un changement climatique dans une cocotte-minute.

Je suis libre car je peux me tourner vers l'intérieur, dans l'environnement calme de mon jardin et de ma pièce de méditation, tout en essayant de me connecter avec toute la bonté qui nous environne encore sur cette planète. Maintenant, je teste moi-même différentes recettes de cuisine ; je ne savais pas que ces plats pouvaient être aussi bons.

Je suis libre car, à ce moment de ma vie, je suis inexplicablement forcé de mieux regarder autour de moi, reconnaissant que la seule manière de s'en sortir est de travailler intensément à la formation d'un Noyau de Fraternité Universelle afin de servir cette planète et ses habitants d'une manière réellement "durable".

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Des racines et des pousses

Dorothy Bell - Australie

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Dorothy Bell

Dans une certaine mesure, les évènements et la chronologie de l'arbre généalogique de la Théosophie américaine masquent la véritable nature de l'évolution de sa vie, c'est-à-dire les cycles et les formes de sa croissance, de son déclin et de sa renaissance, et, à l'intérieur de ceux-ci, les combats pour amener la réalisation du but originel de la Société Théosophique.

Au fur et à mesure du temps, on a vu quelques branches de l'arbre généalogique grossir et étendre ses racines, tandis que d'autres diminuaient et mouraient. Poussant à partir du sous-sol et découvrant de nouveaux jardins, de nouveaux participants émanant de la souche racine, tout en apparaissant séparés, ont trouvé leur propre place au soleil. Sur l'arbre d'origine, les orages ont endommagé les branches, voire quelquefois les ont mis en pièces. Et dans la complétude des cycles, des feuilles sont tombées et d'autres ont grandi, prenant leur place sur les brindilles et sur d'autres racines, forçant leur chemin pour atteindre la lumière et pour répondre à la même impulsion animée et vibrante pour une expression et une expansion de la vie.

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Julian of Norwich

Julian of Norwich

Ananya Sri Ram Rajan – Etats-Unis

Dans la paume de ma main, il me montra une petite chose de la taille d'une noisette, et c'était rond comme une boule. Je l'ai observée avec les yeux de mon esprit et j'ai pensé "Qu'est-ce que cela peut bien être ?" et la réponse est venue "C'est tout ce qui est fabriqué". Je m'émerveillais que cela puisse subsister, car je pensais que cela pouvait s'être désintégré en rien du tout, c'était tellement petit. Et la réponse m'arriva "cela persiste et persistera toujours parce que Dieu l'aime". Toutes les choses ont leur être grâce à l'amour de Dieu.

 

 

Extrait de : Les Révélations de l'Amour Divin

Medley AR Julian of Norwich 2

Julian of Norwich

Il existe peu d'informations à propos de la vie de Julian de Norwich. Il est écrit qu'elle est née autour de 1342 et est morte après 1416. A trente ans, elle est tombée gravement malade et l'on pensait qu'elle allait mourir. C'est durant cette période qu'elle a reçu, le 8 Mai 1373, seize visions qui conduiront à la publication des Révélations de l'Amour Divin . Les Révélations de l'Amour Divin sont considérées comme le tout premier livre du Moyen-Âge jamais écrit en anglais, et ce, par une femme. Ses souvenirs de ces visions (connues comme le "texte court") ainsi que ses méditations sur ce qui lui a été montré (écrit vingt ans après, et connues comme le "texte long") ont été une grande source de réconfort pour beaucoup. Sur la couverture de son livre "le long texte", on peut lire qu'elle était connue comme "Mère Julian, recluse de Norwich, qui a vécu à l'époque du Roi Edwards le Troisième."

Il existe quelques indications que Julian était une nonne Bénédictine de l'Abbaye de Carrow, sans que cela ne soit certain. Cependant, elle était certainement une recluse de l’Église St Julian de Norwich, d'où provient probablement son nom. Pour ceux qui ne sont pas familiers avec le mot, une recluse était une femme qui s'emmurait dans une cellule proche de l'église afin de créer une relation avec Dieu et de le contempler. Julian disposait de trois petites ouvertures à sa cellule, une pour recevoir la communion, une pour recevoir sa nourriture et évacuer ses déchets, et une autre pour prodiguer ses conseils au public.

Le véritable nom de Julian est inconnu, elle-même n'ayant donné que peu d'informations à son propos. Ce qui est connu d'elle l'est au travers des enregistrements de dons et de legs qu'elle a reçus. Elle donnait régulièrement des conseils à différentes personnes venant de tous les horizons et elle était connue comme une recluse populaire. Une recluse devait passer sa vie en réclusion, contemplant Dieu et laissant derrière elle la vie mondaine. Cependant, très peu y arrivèrent.

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Mini–entretien Swathi

1. Quel est votre nom, d’où venez-vous, et depuis combien de temps êtes-vous membre de la ST ?

Je m'appelle Swathi, de Bangalore, en Inde et je suis memebre depuis Décembre 2008 (mais j'ai été associé avec la ST depuis 3 générations)

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La Voix du Coeur

Damodar Mavalankar – Inde


Damodar Mavalankar

La nuit dernière, alors que je m'apprêtais à me reposer, la voix de Kunala m'appela depuis l'extérieur où je me rendis instantanément. Me regardant fixement, il me dit : "nous voulons vous voir", et, tout en parlant, il changea d'aspect graduellement, ou il disparut, ou il fut absorbé dans la forme d'un autre homme doté d'un visage et d'un regard inspirant l'admiration, et dont le contour apparut comme émanant de la matière du corps de Kunala. Au même moment, deux autres hommes apparurent aussi, habillés en costume tibétain. Et l'un d'entre eux entra dans la chambre d'où je sortais. Après les avoir salués respectueusement, et sans connaître l'objet de leur visite, je dis au plus grand : "Avez-vous des ordres à donner ?".

" Si nous en avions, ils vous seraient donnés sans que vous les demandiez", répliqua-t-il, "restez immobile là où vous êtes".

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Mon entretien avec le Dalaï Lama

Raghavan Iyer – Etats-Unis

[Publié dans le pamphlet: LONDON, EAST AND WEST LTD., conférence donnée à Londres en, 1961.]

Je dois vous prévenir tout de suite que je propose de vous parler cet après-midi, non en tant qu'ancien président de la Société Oxford Union, ni en tant que professeur d'université. Je renonce à ce rôle et je vous parle comme un chercheur et un pèlerin, parce que c'est de cette manière que je suis allé à la rencontre du Dalaï Lama. C'est l'unique justification, pour moi, d'essayer de vous raconter ce qu'il a dit pendant cet entretien mémorable et émouvant qu'il m'a gracieusement accordé en Mars dernier, juste un an après son exil du Tibet vers l'Inde. Je sens que je dois partager mes souvenirs avec vous de ce qu'il a dit, particulièrement à propos de ses sentiments propres envers ce pays. Il considère l'Angleterre comme une force du bien dans le monde actuel, comme jouant un rôle unique en Occident. Il a dit que Londres était le centre éthique et spirituel de l'Europe, et quand je lui ai demandé si beaucoup d'âmes sages avaient commencé à s'incarner dans ce pays, il a acquiescé. Il a même dit que le gouvernement de ce pays était plus conscient de la position du Tibet que peut-être aucun autre pays en Occident. Par conséquent, je sens que mon devoir est de raconter à cette sympathique audience, aussi précisément que possible, les réponses que le Dalaï Lama a fourni à un certain nombre de questions que je lui ai posées.

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Éditorial : Une poignée de pensées diverses sur la Liberté

Jan Nicolaas Kind – Brésil

Pensée n°1

Je me souviens très bien, au début des années 1950, quand j'étais un enfant de 5 ou 6 ans, comment ma chère mère me prenait la main et la maintenait fermement pour traverser les rues encombrées par la circulation dans le centre d'Amsterdam. C'est le genre de chose que l'on ressent en tant qu'enfant, que votre maman veut prendre soin de vous dans une situation particulièrement dangereuse. J'avais adopté instinctivement cette pression sur la main, mais il y avait une rue spéciale près de la Place Royale et du Parc Dam, nommée Raadhuisstraat (en français la Rue de la Mairie) où, quand nous allions pour la traverser, la pression augmentait au point de devenir pratiquement intolérable. Quelques années plus tard, je devais avoir entre 7 et 8 ans, après avoir demandé de nombreuses fois pourquoi la pression semblait toujours augmenter sur cette rue particulière, elle prit le temps - et elle eu le courage - de me dire pourquoi.

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